Je suis retourné aujourd'hui à la Bibliothèque Historique de la Ville de Paris pour reproduire les 37 clichés dont j'avais repéré les cotes, et qui ont pour sujet la rue Visconti. La collection compte une vingtaine de clichés de Atget pris en 1910 et une demi-douzaine de Pottier prises en 1914. Deux photos datent de 1885-87.

BHVP5.JPG La rue pavoisée le 14 juillet 1887 par H. Blancard.

La prise de vue a dure deux heures pendant lesquelles j'ai utilisé pour la première fois un dispositif de prise de vue constitue d'un appareil photo numérique qui m'a été prêté, vissé sur une colonne a la verticale de la table. L'appareil photo est relié par un cable USB à mon ordinateur portable qui pilote la prise de vue à distance. Cela a pour avantage de ne pas avoir a gérer la taille de la carte mémoire de l'appareil : les photos sont directement transférées sur le disque dur.

BHVP7.JPG Fenêtre du 4, rue Visconti en 1903, cliché de l'Union Photographique Francaise.

J'ai donc forcement tatonné un peu pour prendre des clichés de la meilleure qualité. En particulier, j'ai commencé la prise de vue avec le réglage "tugstene" alors que l'éclairage est au néon. J'ai donc continué en réglage "fluorescent". A la fin de la prise de vue, j'ai remarqué qu'un petit autocollant indiquait que l'eclairage était équilibré pour être équivalent "lumière du jour". J'ai donc dû recommencer presque toutes les photos avec le bon réglage. J'ai, au résultat, des réproductions d'un même tirage avec une dominante bleue, jaune ou sepia...

J'ai aussi subi une coupure de courant de 30 minutes dans le studio photo de la BHVP, provoquée par une fuite d'eau au pied de la table et qui innondait les réserves de la bibliothèque. Ca ne s'invente pas. Heureusement, j'ai pu poursuivre ma prise de vue avec l'éclairage ambiant, l'appareil corrigeant automatiquement le défaut d'éclairage.

BHVP6.JPG Intérieur de la cour du 4, rue Visconti, par Eugène Atget en 1910.

Vous pourrez bientôt retrouver l'ensemble de ces clichés dans les rubriques "La rue en décor --> Photos" et "les immeubles de la rue".