Je me suis rendu a la BHVP vendredi dernier pour commencer à consulter les articles dont j'avais selectionné les références. Une fois sur place, la mise en route a été longue.

Tout d'abord, ayant moins de deux heures à passer sur place, je me suis renseigné sur le mode de commande des articles ou ouvrages aux magasiniers. J'ai donc appris que l'on devait compter une demi heure entre la commande et la livraison des documents. Comme les commandes sont prises toute les demi heures aussi, je pouvais donc avoir jusqu'a une heure d'attente. Heureusement, la conservatrice m'a signalé qu'un certain nombre de mes references étaient en libre accès.

Banco, donc, pour commencer la consultation par là. J'ai identifié en premier lieu la collection des proces-verbaux de la Commission du Vieux Paris, mais je n'ai pu trouver que 3 des 6 articles que je cherchais.

Mon second objectif etait de copier ces documents. Or, un panonceau laconique annoncait "La photocopie est suspendue". Le personnel n'était en effet pas encore au complet, en cette fin de periode estivale, pour accompagner les usagers. J'ai vu une étudiante fondre en larme devant la rigidité d'un magasinier a cet egard : elle devait absolument copier des documents pour son memoire et n'avait pas le temps d'attendre que tout le monde soit rentré de vacances... Elle a heureusement trouvé un arrangement grâce a la bonne volonté d'une bibliothecaire.

En ce qui me concerne, je ne souhaitais pas user des larmes, d'autant que je n'avais pas de memoire à rendre a qui que ce soit et j'ai donc opté pour la photographie numérique. Pour ce faire, j'ai d'abord demandé l'autorisation à la "présidente de salle" qui me l'a donnée sans difficulté, mais on ne peut faire les photos que dans le studio prévu a cet effet. Or, le studio était occupé par une équipe de deux personnes qui avaient prévu une bonne heure et demi de travail avant de libérer la piece. Je suis retourné voir la presidente de salle qui est venue avec moi dans le studio et qui a negocié ma présence aux côtés de l'équipe qui avait réservé la pièce.

J'ai pu donc prendre les livres que j'avais sortis des rayonnages et commencer une série de clichés un peu acrobatiques, en posant les livres ouverts, sur une chaise placée à côté de la fenêtre (je ne devais pas utiliser de flash pour ne pas perturber les autres, cela aussi avait ete negocié...). Au bout d'une demi heure et un demi litre de sueur, j'avais pris 60 cliches.

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Adrienne Lecouvreur dans un article photographié à la BHVP

Cela étant, les articles que j'ai copiés sont riches en informations originales et méritaient l'effort fourni...