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mardi, 8 janvier 2008

Trois nouvelles citations sur la rue Visconti

Illustration directe de l'intérêt de Google Books pour mes recherches, j'ai trouvé 3 nouvelles petites phrases sur la rue Visconti, qui, comme souvent, mettent en parallèle son aspect sinistre et son côté vénérable... Ma préférée : "La rue Visconti est un coupe-gorge où souffle l'esprit"...

Vous pouvez les retrouver dans la page des citations.

La rue Visconti dans Notre 6e

Le journal Notre 6e a fait son quatrième article sur la rue Visconti en moins d'un an ! Deux pour annoncer Tapis Rouge rue Visconti et la fête des lumières en juin et en décembre 2007, et deux pour en faire le compte-rendu (succinct) en septembre 2007 et janvier 2008. Cette présence dans la presse locale est importante pour faire connaître la rue et donner du sens aux actions de l'association rue Visconti-des-Prés ! Cliquez sur la photo ci-dessous pour jeter un oeil à l'article :

Notre_6e_janvier_2008_t.jpg

Le mot Google du mois : "Dossier"

Parmi les mots-clé inattendus qui mènent à www.ruevisconti.com, voici aujourd'hui, le "dossier" ! Alors que le mot "géographie" ne permet plus de tomber sur le site, le mot dossier est très tendance. Vous pouvez en faire l'expérience en faisant une recherche d'images sur Google. Généralement, l'image suivante arrive en première ou seconde position.

Dossier_t_1_.jpg

J'ai pris cette photo aux Archives de Paris, et il s'agit du dossier de permis de construire des immeubles 13 et 15, rue Visconti. Je n'ai aucune idée de la raison pour laquelle elle est si bien référencée. Evidemment, ceux qui tombent dessus ne visitent pas nécéssairement le site ! L'image est cependant utilisée dans certains sites pour illustrer des propos très éloignés de la rue Visconti. Ci-dessous, un blog italien.

Dossier_it.jpg

vendredi, 4 janvier 2008

Une nouvelle base de données : Google Books

J'ai découvert récemment et par hasard le service Google Books. Le projet avait défrayé la chronique, mais le résultat est passionnant. Sur un mot clé, le moteur de recherche liste tous les livres dans lequel... il apparaît ! Il ne référence pas seulement les titres, mais aussi les contenus !

La différence est de taille par rapport à Gallica, la librairie virtuelle de la BnF. Celle-ci, engoncée dans des objectifs commerciaux de vente de reproduction de documents, fournit un service rigide et peu pratique. Il est difficile de passer de page en page et la recherche dans le texte est impossible.

Pour satisfaire à l'obligation de respecter les droits des éditeurs, Google Books classe ses résultats en trois catégories : texte entièrement accessible (rare), texte accessible uniquement par aperçus (la plupart du temps) et aucun aperçu disponible. Cela permet au moins de repérer les livres dans lesquels chercher.

books_4_.png Extrait de texte tel qu'il appraît dans Google Books

Ainsi, alors que les seuls livres en français disponible sont ceux des bibiothèques américaines, Google Books devient un stupéfiant fonds d'archives. J'ai ainsi découvert des livres qui évoquent des artisans de la rue Visconti, comme Canape, un fameux relieur d'art du 18, rue Visconti ; ou l'existence de tableaux ayant pour sujet la rue Visconti (même s'il est peu probable que je les voie un jour). Il faudra du temps pour tout dépouiller, d'autant que les axes de recherches sont nombreux et que la collection des livres scannés ne fait qu'augmenter !

Acquisition : un concentré de "rue Visconti" !,

Couverture_t.jpgJe viens de recevoir l'exemplaire que j'avais commandé de la Maison des Grenades d'Oscar Wilde, un recueil de quatre courtes nouvelles. Outre le fait que l'auteur a vécu et est mort à l'Hôtel, rue des Beaux-Arts, le livre est le cinquième de la collection "At Home" édité en 1924 par Henri Jonquières, 21, rue Visconti. Jonquières, qui venait de créer sa maison d'édition à cette adresse a réédité plusieurs auteurs en lien avec le quartier, dont Colette, avec Claudine à Paris, dont une scène se déroule dans l'immeuble de la rue Jacob qui donne sur la cour du 21, rue Visconti.

Constant_Le_Breton_t.jpg

Pour couronner le tout, Henri Jonquières a fait appel à son ami Constant Le Breton, son voisin de cour (à la même adresse) pour illustrer l'ouvrage. C'est un exemple intéressant des liens qui unissaient à l'époque les artisans du quartier. On retrouve ainsi un véritable tissu de talents, connectant le peintre à l'illustrateur, l'illustrateur à l'éditeur, l'éditeur au typographe et au relieur... Tous ces métiers étaient très présents dans le quartier et bien représentés dans la rue Visconti. Alors que quasiment tous ont disparu, nombre d'entre-eux ont laissé un travail dont la qualité est encore reconnue de nos jours.

dimanche, 30 décembre 2007

La fête des lumière rue Visconti

L'association rue-Visconti-des-Prés à organisé une fête des lumières, rue Visconti, le 15 décembre dernier. Environ 1200 bougies ont décoré la rue, quelques lanternes aussi, une chorale et 25 litres de chocolat et vin chaud ont permis de réchauffer voisins, amis et passants en ce jour glacé ! Vous pouvez retrouver les photos de la fête sur la page qui lui est consacrée.

AEDSC_5680_t.jpgLa rue Visconti pendant la fête des lumières. Photo : André Edouard.

dimanche, 7 octobre 2007

Une photo enfin identifiée

Il y a quelques mois, j'avais fait reproduire une des images de la rue les plus spectaculaires de la collection du cabinet des Estampes de la BnF, celle qui représentait la cour intérieure de l'ancien bâtiment du 13, rue Visconti, avec la fameuse vigne de Racine. La photo était anonyme, non datée et mal référencée. Or, j'ai trouvé hier par hasard sur Internet le même cliché qui apparaissait dans une base de données américaine. La photo y est correctement référencée et, surprise, attribuée à Nadar et aurait été prise en 1890 !

Image1hj.jpg

Malheureusement, il faut douter sérieusement de la date car la vigne en question a été arrachée en 1883. La date étant fausse, que dire du nom du photographe... Je référencerai désormais le cliché comme étant "attribué à Nadar" et antérieur à 1883.l

jeudi, 4 octobre 2007

Révolution rue Visconti

Depuis aujourd'hui, ou était-ce hier ? les places de parking sont payantes rue Visconti ! C'est une révolution quand on sait que c'était les rares places gratuites dans le quartier. Les seules peut-être même, depuis que le parking à l'ouest de l'Institut a été supprimé.

DSC00072r.JPG

C'est donc la fin des voitures ventouses (j'avais moi-même largement profité il y a quelques années de cette possibilité !) qui prennent la poussière sur la chaussée !

J'en profite pour signaler une autre (r)évolution : la fibre optique a été installée rue Visconti au mois de juillet par la société Orange. Les premiers abonnements "très haut débit" (100 Mb/s) pourront être souscrits bientôt.

vendredi, 7 septembre 2007

Mots clés

En ce moment, le nombre de visiteurs du site "ruevisconti.com" est environ de 500 par jour. Hier, il a fait un bond à 750 et aujourd'hui à 901 ! J'ai essayé de comprendre ce qui avait pu faire autant de publicité en si peu de temps, et j'ai découvert dans mes statistiques que le mot "Geographie" était désormais celui qui amenait le plus de visiteurs !

Je n'ai jamais fait la moindre démarche de référencement pour www.ruevisconti.com, mais force est de constater qu'il est souvent en bonne position dans les recherches faites sur Google : 1er lorsqu'on cherche "rue Visconti", 1er pour "temple de l'Amitié", 6e pour "rue Jacob", etc.

Mais plus fort encore, j'ai découvert, donc, que le site apparaissait encore plus souvent dans les recherches d'images sur Google. Ainsi, si vous cherchez une image de "dossier", vous tomberez en 4e position sur une photo de la page consacrée au 15, rue Visconti ! Idem pour "geographie", donc, puisque depuis hier, une image de mon site arrive en seconde position dans les résultats de Google !

Geographie.jpg

J'ai repéré quelques autres résultats incongrus comme "vigne vierge" (1er !), "Cassandre" (5e position), "Les Mis" (abréviation américaine des Misérables, en 1e position), "Jacques Perrin" en 5e position, etc. Ces résultats conduisent beaucoup d'internautes ouvrir une page du site, mais seule une faible proportion en profite pour poursuivre la visite.

Il est en fait assez difficile d'évaluer le nombre réel de visiteurs d'un site Internet (15 000 pour ruevisconti.com en août), justement parce qu'on ne peut pas distinguer aisément ceux qui ne font que passer, ceux qui s'y arrête, ni les spams. Ainsi, le site a subi une attaque en juillet dernier, lorsque environ 1 500 commentaires de type pourriel ont été rédigés en l'espace de 24 h dans cette rubrique Actualités. Les statistiques indiquaient alors 1 000 visites quotidiennes. J'ai dû désactiver la possibilité de laisser un commentaire afin de faire cesser l'attaque, puis les supprimer un à un...

dimanche, 3 juin 2007

2 ans, 10 000 visiteurs mensuels, une fête !

Le mois de juin 2007 est un mois de fête pour www.ruevisconti.com. Le site souffle en effet ses deux premières bougies puisqu'il a été démarré "officiellement" le 5 juin 2005. Par ailleurs, le cap des 10 000 visiteurs mensuels a été franchi au mois de mai. Pour l'essentiel, il s'agit de visiteurs qui arrivent grâce aux moteurs de recherche. Enfin, les 23 et 24 juin, www.ruevisconti.com et ses partenaires célèbreront la rue avec Tapis Rouge rue Visconti !

samedi, 28 avril 2007

Effervescence rue Visconti

IMG_1593r.jpgLe coup d'envoi des préparatifs de la manifestation Tapis Rouge rue Visconti a été donné cette semaine. Chaque habitant de la rue a reçu une lettre présentant l'événement, et les concours (croquis et photos) ont été annoncés par voie d'affichage. L'école d'Art Plastique 10 bis rue de Seine a tout de suite joué le jeu en envoyant ses élèves rue Visconti pour la "croquer". Il y a dont eu embouteillage vendredi avec une vingtaine de dessinateurs tentant de capter les traits pittoresques de notre venelle.

Les prix des concours seront remis au cours du week-end Tapis Rouge rue Visconti, le samedi 23 ou le dimanche 24 juin. Vous pouvez trouver toutes les informations disponibles sur la page consacrée à la manifestation.

IMG_1594_1r.jpg

dimanche, 18 mars 2007

Création de l'association Rue Visconti-des-Prés

Logo_t.jpgCette semaine, l'association, selon la loi de 1901, Rue Visconti-des-Prés a été créée pour porter la manifestation "Tapis Rouge rue Visconti" qui se tiendra les samedi 23 et dimanche 24 juin 2007 dans la rue même. L'association devra recueillir des fonds par le biais d'adhésions et de partenariats avec les commerçants du quartier. Contact : rvdp@ruevisconti.com.

Par ailleurs, la définition du programme est bien avancée. Parmi les animations les plus notables, il y aura :

- Une exposition permanente de documents sur la rue Visconti

- un cycle de 4 conférences historiques

- une performance de calligraphie de la chaussée

- un coin gribouillage pour les enfants directement sur la rue

- un concours de croquis à destination des étudiants en arts et architecture

- un concours de photos ("Le soleil rue Visconti") ouvert à tous

- un cocktail le samedi soir

- un brunch convivial le dimanche en fin de matinée.

jeudi, 8 mars 2007

Le temple de l'Amitié est-il vraiment maçonnique ?

Temple_t.jpgPlusieurs articles que j'avais compilés pour la rédaction de l'article sur le Temple de l'Amitié signalent son origine maçonnique. De réputation médiocre, le « Guide du Paris Maçonnique » de Raphaël Aurillac (1998) le désigne sans ambages comme franc-maçon, mais, paraît-il, il procède de même avec « tout ce qui porte un triangle ».

Réflexion faite, le doute est en effet permis car force est de constater qu'aucun symbole maçonnique n'apparaît sur le temple. Une spécialiste du Grand Orient de France me l'a confirmé au premier coup d'oeil. Or, il est difficile de croire qu’un Franc-Maçon ait édifié le temple sans y mettre le moindre signe : il avait pourtant l’occasion dans le nombre de marches, le nombre de colonnes, la forme du triangle, la décoration. Rien de rien, à part, éventuellement, le DLV s’il signifie 555 en chiffres romains.

Cela dit et par ailleurs, un ouvrage de référence indique qu’il a existé à Paris une loge « L’Amitié » créée en 1773 et active au début du XIXe siècle à l'époque où le temple aurait été construit. Je me suis précipité au département des manuscrits de la Bibilothèque nationale (rue de Richelieu) pour consulter les archives de cette loge. Aucun nom connu n’y apparaît, et pas de Delamarche, de Doucet ni de Maupéou, propriétaires du site à cette époque.

Comme la seule existence de la loge n'est pas probante, il semble que nous pouvons mettre l'origine maçonnique du temple au rang des légendes qui entourent ce si charmant monument ! La raison de sa construction serait plus surement à rechercher du côté de la mode romantique : notre temple de l'Amitié ne serait en fait qu'un des rares survivants de ce qui était relativement courant il y a 200 ans.

samedi, 17 février 2007

Tapis Rouge rue Visconti, le 23 et 24 juin 2007

J'ai présenté ce jeudi soir le projet "Tapis Rouge rue Visconti" au Conseil de Quartier Saint-Germain-des-Prés à la mairie du 6e arrondissement. A l'unanimité, le Conseil a accepté d'être le porteur du projet et a alloué un budget à l'opération ! Les dates retenues sont le 23 et le 24 juin 2007.

Le week-end de fête aura donc lieu et le travail ne fait que commencer !t/h

samedi, 20 janvier 2007

Tapis Rouge, rue Visconti !

Un projet est actuellement en cours d'etude pour que soit organise un week-end de fete rue Visconti. Cet evenement s'appellerait "Tapis Rouge, rue Visconti" et aurait lieu en mai ou juin 2007. C'est le fruit de suggestions qui ont ete faites au cours de discussions autour du projet rueVisconti.com avec des particuliers et des galeries de la rue (voir aussi une suggestion dans le Livre d'Or).

TapisRouge_t.jpg Tapis Rouge, rue Visconti !

Un avant-projet de huit pages a ete redige, proposant divers themes et activites festives et/ou culturelles et sera presente debut fevrier a la mairie du 6e. Si vous souhaitez faire part de vos idees, de vos envies ou de votre desir de participer, n'hesitez pas a vous manifester en enregistrant un commentaire a ce billet ou en ecrivant a cette adresse : webmaster@ruevisconti.com.

vendredi, 19 janvier 2007

Frederic LEON ou Leon FREDERIC ?

Lorsque j'ai depouillé la centaine d'annuaires que j'ai consultée aux Archives de Paris pour réaliser la page Les Métiers d'Autrefois rue Visconti, un certain nombre de "peintres-artistes" apparaissaient, parmi lesquels Delacroix himself, Eugene Lami, Delaroche, etc. Pour identifier les autres, moins connus, j'ai fait une recherche sur Internet, solution rapide, simple, et...faillible ! Un peintre appelé Frédéric LEON se faisait referencer au 17-19, rue Visconti de 1896 a 1929. La recherche sur Google m'a indiqué qu'il s'agissait d'un peintre symboliste belge né en 1856 et décédé en 1940. J'ai donc commencé a rassembler des photos de ses peintures en vue de faire, un jour peut-être, une fiche sur lui dans la page consacrée aux Célebrites de la rue Visconti.

          Tableau du peintre trouvé sur Insecula.

Debut janvier, j'ai été contacte par un specialiste du peintre qui avait decouvert mon site et la page sur les metiers d'autrefois, et qui s'est dit très étonné d'apprendre qu'il avait eu un atelier a Paris. Une conversation s'est engagée entre nous et il est vite apparu que "son" peintre s'appelait Léon FREDERIC et "le mien" Frédéric LEON... Une quasi homonymie ?

1896Bottin_t.jpgExtrait de l'annuaire de 1896 (Archives de Paris).

FL_t.jpgLa chose paraissait assez incroyable... Le peintre se serait-il fait enregistré en inversant nom et prénom, astuce pour dispararaitre, se cacher ou se rendre provisoirement anonyme ? En travaillant les images pour la page sur Balzac et la rue Visconti, je me suis rendu compte que la série des trois cartes postales représentant la rue (une sur la chambre de Balzac, l'autre une vue extrieure du 17-19, la derniere, la rue en perspective vers la rue de Seine) étaient signees Frederic LEON... Et force est de constater que le style du peintre de la rue Visconti n'a pas grand chose a voir avec celui du peintre symboliste belge. Il faut donc admettre que Frederic LEON et Leon FREDERIC étaient deux personnes différentes, contemporaines et peintres toutes deux ! Incroyable... mais vrai ! Conclusion : méfiez-vous de Google !

Carte postale représentant l'imprimerie de Balzac et signée Frédéric Léon (collection privee).

Fréquentation du site...

Depuis avril 2006, j'utilise un outil assez primaire, hélas, d'analyse statistique des visites effectuees sur le site rueVisconti.com. Il me permet au moins de voir que la fréquentation progresse regulierement depuis cette date, passant d'environ 2 000 visites mensuelles a plus de 5 000 en decembre. En chiffres cumulés, la barre des 30 000 visites depuis avril 2006 a ete franchie en janvier 2007.

usage.pngEvolution de la fréquentation mensuelle en 2006.

Il y a de quoi etre content, bien sur, mais je ne peux m'oter de la tete qu'une partie de ces visites sont des connexions automatiques des moteurs de recherche et des tentatives de spam dans le Livre d'Or... Je n'ai aucune idee de leur proportion et espère que le nombre des visiteurs (un visiteur peut effectuer plusieurs "visites"), lui, est reellement en hausse !

jeudi, 11 janvier 2007

Petite histoire d'une gravure

[Suite un probleme lie au serveur qui heberge le site, toutes les lettres accentuees de cette rubrique sont alterees... En attendant de resoudre ce probleme non trivial, nous ecrirons sans accent.]

ImageB_r.jpgLa departement des estampes de la BnF, rue de Richelieu, conserve de nombreuses collections d'images, dont une collection dite topographique, classee par lieu, et donc par rue. J'avais consulte cette collection l'annee derniere et fait reproduire certaines des images. Plusieurs d'entre-elles provenaient d'un don d'un denomme Blondel qui avait ammasse des quantites d'images, dont l'origine n'etait pas connue. J'avais meme demande a un conservateur si la BnF avait d'autres informations, mais je me suis rendu compte que j'en savais plus qu'eux...

Journal_Illustre_1884_r.jpgC'est ainsi que j'ai recemment fait l'acquisition d'un exemplaire du Journal Illustre du 20 janvier 1884, dans lequel j'ai trouve la gravure en question, illustrant un article sur les maisons historiques de Paris. La gravure avait ete faite pour montrer ce que l'on pensait etre a l'epoque la maison de Racine (voir l'article Ou est mort Racine ?). Les deux gravures peuvent etre vues dans la page La rue dessinee.

La gravure reproduite par la BnF et la gravure scannee du Journal Illustre de1884.

mercredi, 6 décembre 2006

Les etourneaux enfin photographies !

A la saison automnale, la vigne vierge du 21, rue Visconti, comme toutes les autres, produit des baies qui ressemblent de petits raisins. Chaque annees, ces baies attirent des nuees d'etourneaux qui se jettent pendant quelques secondes, quelques minutes au maximum, sur la facade interieure de l'immeuble pour en grapiller quelques unes.

Etourneaux_t.JPG

J'ai pu enfin photographier une de ces razzias, la difficulte etant que d'une part, le temps d'attraper l'appareil photo, les oiseaux ont disparu, et que d'autre part, le simple fait d'ouvrir la fenetre les fait fuir. Mais aujourd'hui, ils etaient tellement nombreux qu'ils n'ont meme pas du me voir ! Les photos sont a retrouver dans la rubrique La faune de la rue Visconti.

mardi, 5 décembre 2006

La BHVP, tout un poème...

Hier lundi, je me suis rendu pour la nième fois (20 ? 30 fois ?) la BHVP pour consulter deux ouvrages du XVIIIe siecle afin de completer l'article que je suis en train de rédiger sur les transformations auxquelles le quartier a échappé (c'est en fait la quatrième version de la page "On l'a échappé belle"). Le premier est un livre de Poncet de la Grave qui décrit les "embellissemens" qu'il imaginait pour la capitale. Le second est un ouvrage dont j'avais demandé la reproduction partielle a la BnF. Je venais de recevoir leur devis qui s'élevait plus de 100 euros... Je me suis dit qu'il était peut-etre plus simple de le faire moi-même, si la BHVP l'avait, bien sûr.

J'étais deja venu vendredi dernier, mais j'étais tombé sur la braderie de la librairie de la BHVP, la salle de lecture etait donc fermée. J'en avais profité pour acheter quelques ouvrages intéressants. Hier, donc, j'ai relevé les cotes des deux ouvrages, ai rempli chacun des deux volets des petites fiches vertes que j'ai soigneusement deposé dans le bac prévu a cet effet. Je suis ensuite allé attendre à ma place que les magasiniers me les apportent.

Or, et c'est la tout le charme de la BHVP, les magasiniers ne sont vraiment pas commodes, et les qualifier de rigides serait un euphemisme (j'avais raconté dans un billet précédent un incident au cours duquel une étudiante avait fondu en larme a cause de l'un d'eux). Ainsi, au bout d'environ 25 minutes, un magasinier est venu me déposer (me lancer ?) mes fiches sur ma table... Pas un regard, pas une explication. Sur une fiche, était note au feutre "format ?" et l'autre "fiche incomplète". Bon.

Je suis allé voir directement le conservateur responsable de la salle de lecture à ce moment (ils tournent environ toutes les deux heures) pour lui demander ce qui n'allait pas avec mes fiches. Pour la première, on n'indique jamais, en principe, le format, mais aujourd'hui, c'était visiblement très important pour le magasinier, et il m'a fallu retourner consulter le fichier pour completer. Quant à la seconde, il manquait en effet la cote sur le second volet du bulletin. Faute ! Croyez-vous que le magasinier aurait pu prendre son stylo feutre et completer la fiche ? Certes non ! Il a préféré marquer "fiche incomplète" ce qui contient plus de lettres que la cote ellemême, puis me rapporter la fiche à ma table.

Mais le plus incroyable, c'est que les conservateurs savent ! Ils redoutent les réactions de l'équipe de magasiniers et les ménagent, ou évitent au maximum tout ce qui pourrait les contredire ou les contrarier. Celui qui m'a conseillé m'a proposé d'aller chercher lui-meme les deux ouvrages pour éviter de me faire patienter une demi-heure de plus... Sans la gentillesse de ses conservateurs, la BHVP serait infréquentable.

Merci donc à ce monsieur qui m'a facilité la vie (et pas qu'à moi, il l'a fait pour plusieurs autres lecteurs...) et m'a permis de consulter les richissimes collections de cette extraordinaire bibliothèque.

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